Auteur d'un ouvrage consacré au pouvoir à Rome, l'historien Stéphane Benoist continue la série de nos [Cours d'Histoire] consacrée à la trilogie de son ouvrage: l'espace du pouvoir, le temps du pouvoir et les figures du pouvoir. Au cours de ce deuxième, l'antiquisant, interrogé par Christophe Dickès, répond entre autres aux questions suivantes:

  • Que nous dit le calendrier romain du découpage du temps?
  • En quoi l’analyse du temps est essentielle dans la perspective de notre compréhension des liens tissés entre le prince, les institutions, le peuple ?
  • L’empereur souhaite-t-il s’approprier le temps ? Existe-il une volonté politique de s’inscrire dans la durée ?
  • Quelle place prend la réforme julienne dans cette appropriation ?
  • Le temps calendaire légitime-t-il la tradition de la Cité et le régime ?
  • Peut-on parler parler de romanisation du temps ?
  • Est-ce que les échelles du temps local ont été supprimées ?
  • Vous vous êtes penché sur la mort de César et de sa divinisation au cœur de la Cité les jours suivants. Que nous dit cet événement ?
  • La consécration n'est-elle pas un moyen de sortir du temps afin d'atteindre le royaume des dieux et s'installer dans l'éternité ?

Notre invité: Stéphane Benoist est professeur d'histoire romaine à l'Université de Lille III et fut directeur de l’équipe HALMA (UMR8164) de 2015 à 2019. Il est entre l'auteur de Rome. Des origines au VIe siècle de notre ère, « Une histoire personnelle » (Puf, 2016) et de Le pouvoir à Rome (CNRS Editions, 336 pages, 25€).